Brasil ... A última parte da viagem

Publié le par Emilie et Raphael

 

Avant de commencer, voici la carte du trajet parcouru:



Passé la frontière de l´Uruguay, nous voici au Bresil, le pays du foot, du carnaval, et où les gens parlent...portugais !! Du coup, on galère un peu avec notre parlé "portuñol" mais on arrive quand même à se faire comprendre pour prendre la direction de l´ile de Florianopolis en bus. 24h après, nous voici arrivés dans une colloc d´étudiants français ("rencontrés" par internet) qui passent une année ici à étudier, mais surtout aussi à faire du surf. La belle vie quoi. Nous voici donc chez Ben, Léa et Pascal, qui vient de Grenoble. En discutant, on se rend compte qu´on a des amis en commun, et qu´il a même passé des soirées dans notre ancien jardin au légendaire 10 rue Revol !! Que le monde est petit... Nous fêtons la nouvelle en buvant un petit Côte du Ventoux accompagné d´un Comté laissés par ses parents quelques semaines auparavant, la classe !!
L´Ile est très grande, avec 400 000 habitants et plus de 50 plages !! A la base on devait rester 2-3 jours et puis, après de nombreux apéros et restaus (sushis á volonté!), surf, visites guidées... on est resté une semaine.
 

Lever de soleil sur praia Mole



nous (!!) avec Pascal, Gilles et Karine

Avec Léa, au restau

tudo bem, ya pas de sushis



Finalement, nous reprenons la route toujours plus au nord par la côte, en direction d´une autre île, beaucoup plus petite cette fois, la belle "ihla do mel". Ici, pas de voiture, il n´y a que des sentiers de sable. Nous passons une semaine un peu coupé du monde, c´est très agréable. On reparle un peu espagnol avec Pepo l´équatorien, en voyage avec sa copine française Rica depuis quelques mois. On se rappelle du coup pas mal de souvenirs de l´Equateur.
Après cette petite semaine parsemée de baignades et de ballades, Emilie a le pied gauche enflé et a du mal à marcher. Pour ceux qui se souviennent d´Emilie il y a quelques années avec les béquilles à la feria de Nîmes (buvant des pichets de sangria dans la bodega du PC), et ben c´est la même chose. Du coup, en attendant de soigner ça en France, on décide de temporiser sur les activités sportives pour la suite. Vu qu´on temporisait déjà pas mal, on se met en mode "ultra-temporisation" jusqu´au retour !!
Pour gagner du temps et de l´argent, nous prenons l´avion et on fait un saut de 2500kms directement jusqu´à Salvador de Bahia.

Nous passons deux jours à nous ballader dans les rues de Salvador, surtout le quartier historique du Pelourinho et ses édifices coloniaux. On se retrouve dans la chaleur tropicale et ça fait du bien. Depuis Buenos Aires, on ne s´était pas rendu dans une grande ville comme ça. Le port est bien actif et les cargos se succèdent. Partout il y a de l´activité, des bus dans tous les sens, des petits marchés, de la musique à fond, des mecs un peu tendus aussi, des gens qui dorment sous les ponts ou dans les poubelles... 
 
De l'autre cote du mirroir, on voit aussi que le culte du corps n´est pas un mythe. Sur les plages de Salvador, il est de bon ton de faire des pompes , de soulever des poids, de faire de la gym dans l´eau ou des aller-retours en courant ou en marche énergique au bord de l´eau. Le tout  en mettant en avant ses pectoraux ou autres atours tout en matant les autres, voir en les sifflant en se cassant le cou pour la gent masculine (autre sport très populaire ici).



































"allo la famille !? ça va, ça va...oui, on rentre bientôt !"


coucher de soleil sur la baie de Salvador


Petites géneralités en vrac et non exaustives sur le Bresil :
Au bresil, la bière, c´est la Skol, les fruits, c´est mangue, papaye, goyave, banane, graviola, guarana plus un tas de petits fruits inconnus, très bons, mais dont on se rappelle pas les noms !! Les légumes, c´est un peu comme chez nous (salade, tomate, oignon..., aubergine, courge, ail...), l´alcool typique, c´est la cachaça, le coktail, c´est la caipirinha (cachaça+citron+sucre), le plat typique, c´est forcément à base de riz, de haricot (feijão) et de farofa (farine de manioc arrangée), le dessert, c´est l´açai na tigela (fruit de l´amazonie glacé), pour dire que ça va, on dit "ta bom" ou `tudo bem', les clubs de foot, c´est le Flamengo (de Rio) et les Corinthians (de Sao Paulo, avec le légendaire Ronaldo), il y a toujours une petite partie de foot engagée sur la plage d´ailleurs ; les Argentins...ils les aiment pas !! en surf, ils sont tous trop forts;  les maillots de bains, c´est "moule-bite" et string obligatoire...
Les brésiliens utilisent beaucoup leur pouce, pour dire bonjour, pour dire que tout va bien, pour saluer de loin, bref pour tout ce qui est positif, un seul signe, le pouce! Au début ça nous fait bien rire, puis finalement au bout de peu de temps, sans même s´en rendre compte, nous aussi on l´utilise!
... voila en (très) gros. 

Nos derniers jours de voyage, nous les passons au bord de la mer, d´abord sur l´île de Morro de Sao Paulo (très touristique), puis sur l´île de Boipeba (petit havre de paix plus authentique, sans voitures, où les habitants sont suprenants de gentillesse), et enfin Itacaré, un peu plus au Sud.
 
Là, surprise et hasard de la vie, nous rencontrons dans la rue Dawn, la canadienne avec qui nous faisions du volontariat en Equateur 8 mois plus tôt!!! Retrouvailles bien joyeuses! On forme aussi une petite bande hispanophone avec Gabriel l´argentin et Izas et Pablo les basques. On continue à travailler notre espagnol tout en commençant à balbutier nos premières phrases portugaises... Tout un programme!
 
 

carte postale 1, à regarder les jours de pluie

carte postale 2, contre la déprime

carte postale 3, dur, dur...

carte postale 4, ça rend très bien en fond d´écran ;-)


A Boipeba et à Itacaré, on assiste à des "rodas" (rondes) de capoeira. C´est un sport qui mêle danse, acrobaties et arts martiaux, crée du temps de l´esclavage. On hallucine sur les performances des capoeristas, et surtout sur les petits minots (certains commencent dès l´âge de 3 ans) qui enchaînent les passes. Bien évidemment, on ne comprend toujours pas tout dans ces échanges, de toutes manières, "il te faut au moins 5 ans de pratiques pour comprendre" nous dit un capoerista...

capoerista au repos







avec Pablo et Issas dans les cascades


le "rêve de Titi"

Les jours s'écoulent ainsi, paisibles. On pense de plus en plus au retour, ça fait bizarre mais nous sommes contents de rentrer pour pouvoir enfin revoir toutes celles et ceux qui nous manquent!! On pense aussi a l'année qui vient de s'écouler, aux rencontres, aux images, aux odeurs, aux couleurs, aux musiques, aux paysages, à la nature dont on a ete bien plus proche que d'habitude, à tous les animaux qu'on a eu la chance de voir, aux sons de la forêt, à l'océan... Une année bien remplie, tellement enrichissante.

Et voilà, demain, nous prenons l'avion. Alors nous en profitons encore pour déguster des fruits tropicaux, jusqu'a la prochaine fois...


dédicacé aux fans du blog!!

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L
Hola les voyageurs... les aventuriers... les chanceux ! Ca doit faire bizarre de revenir, mais on est là, chacun dans une ville d'où vous avec des pieds à terre ! On vous accueillera avec un plaisir innommable ! A très vite, soyez les bienvenu-e-s parmi nous ! Grosse bise. Léa(Grenoble)
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A
C'est vrai que la plupart des photos de votre blog, on aura pu les mettre en fond d'écran et baver tout l'hiver en rêvant de fruits tropicaux et de cascades... Un vrai bonheur de vous lire, mais ca en sera aussi un de vous revoir! Oh c'est émouvant, j'arrête là... a très vite, bises de la Bonne Mère, alex
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O
Coucou les amis,<br /> <br /> je vous ai suivi à travers votre blog et ça faisait bien plaisir de s'évader un peu depuis le bureau. En tout cas je vous envie bcp et j'espère que le retour dans notre très chère France ne sera pas trop rude.<br /> <br /> Bises à vous deux et à bientôt
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